Le lien d'un enfant

5 étapes pour accueillir les crises de votre enfant

Patience, compréhension et lien.

Quels parents n’ont pas à composer avec les crises vécues par leurs enfants? Bien entendu, à diverses fréquences, degrés et de niveaux. Notre vie quotidienne, notre amour, notre dynamique familiale sont des facteurs essentiels au bon développement de nos enfants. Il n’est pas toujours facile d’accepter leurs crises ni de s’y adapter. Voici 5 étapes à suivre dans ce processus :

1/ La crise arrive ! Laissez votre enfant à l’écart de votre champ visuel.

Changement de lieu, de pièce, d’environnement. En ne l’ayant plus dans votre champ de vision, vous pourrez vous recentrer sur vous-même. Surtout éviter de vous lancez dans un jeu psychologique qui ne mènera à rien, juste à vous coincez dans une boucle, qui ne vous conduira à aucun changement dans le temps, les crises ne cesseront de se répéter. Nous obtenons des résultats différents en modifiant nos habitudes, ce qui donne des réactions différentes. Si cela arrive en dehors de chez vous, détournez le regard.

2/ Il vous lance de douces paroles ! Focalisez-vous sur autre chose.

Tout ce qui peut dire ou hurler durant une crise, n’a pas d’importance, n’est pas la réalité, votre enfant est en proie à ses émotions. En ce moment même, il est très difficile pour votre enfant de comprendre ce qui lui arrive, ce qui est important pour lui, c’est de manifester sa frustration et sa colère. Il en a le droit. En tant que parent, nous allons lui donner l’espace nécessaire pour exprimer ses émotions.

3/ Attendre que la crise se passe ! « Une patience infinie, donne des résultats immédiats » ( Wayne Dyer )

Faites preuve de patience, restez concentré sur autre chose, jusqu’à ce que la tempête passe. Il est important que vous le laissiez seul dans sa guerre, ne vous en mêlez pas. Ce faisant, la tempête s’en ira beaucoup plus vite. Vous engagez dans une discussion au milieu d’une crise, n’apportera aucune compréhension entre vous et votre enfant.

4/ Que vos émotions et votre perception soient mises à part !

 La colère engendre seulement la colère. Le but, est de ne pas entrer dans un jeu de pouvoir, de vouloir à tout prix avoir raison. Nommer votre émotion, cela peut être de la colère, de la tristesse ou autre chose, qu’est-ce qui se joue en vous ? Qu’est-ce que vous ressentez ? Vous en avez autant le droit. La différence est que nous sommes des adultes, c’est en notre pouvoir de vouloir piloter ce qui se joue en nous, afin de stabiliser nos émotions. Vous êtes aux commandes de vos ressentis, écoutez-les, nommez-les, mais ne leur laissez pas le pouvoir de prendre le contrôle, sinon les résultats resteront les mêmes. 

5/ Revenir vers le lien !

Accompagné de cette belle patience que vous avez su garder, votre enfant se calme de lui-même. Laissez le revenir vers vous, il sera plus enclin à exprimer plus calmement ce qui l’a touché précisément, ou même s’il n’y arrive pas, cela n’a pas d’importance, le plus important est de revenir vers le lien. Rentrer dans un épilogue avec votre enfant, ne reviendrai qu’à un nouveau jeu de pouvoir. L’objectif est que le lien reste écologique autant pour le parent que pour l’enfant. Soyez à l’écoute de ce qu’il vous dit, sans jugement, présente avec votre amour et votre pardon, en considérant sa perception. Ensuite parler lui calmement de vos ressentis sans prendre le dessus, sans s’éterniser, et ne revenez plus dessus, c’est déjà du passé.

Vous verrez, cela aura plus d’impacte sur votre enfant, que de vous laissez envahir par votre colère.

L’enfant grandit par mimétisme, montrer lui l’exemple.

Que ces 5 étapes deviennent une nouvelle routine, invitez vous à les suivre. Le chemin du lien qui vous unit n’attend plus que vous !

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